Vous les avez sûrement déjà vues faire leurs allers et retours entre les arbres du Grand Pavois et la petite ceinture. Elles sont vertes, de plus en plus nombreuses : ce sont les perruches à collier. D’où viennent-elles et représentent-elles une menace pour l’environnement ?
1.000 en 2008, 2.700 en 2012, 5.300 en 2018, elles seraient plus de 10.000* aujourd’hui en Région Parisienne. Ce sont les perruches à collier. Elles mesurent une quarantaine de centimètres de long et disposent d’une envergure d’environ 45 centimètres. On reconnait les mâles par un collier noir qui va du bec au cou et par une bande rouge autour du cou. Elle sont originaires d’Inde et d’Afrique subsaharienne. Il n’est pas interdit non plus de penser que des personnes puissent relâcher des oiseaux devenus embarrasant.
Leur apparition en Région Parisienne remonte aux années 70 : une cinquantaine de perruches s’échappent d’un container de l’aéroport Orly. Ce sont des oiseux qui s’acclimatent parfaitement bien à nos régions et surtout aux zones urbaines plus qu’aux zones rurales. Les villes leur offrent en effet tout ce qui est nécessaire à leur survie : nourriture abondante et chaleur.
Ne pouvant elle-même creuser son nid dans les arbres, elle a une forte propension à squatter ceux des autres quitte à en chasser les primo-occupants : étourneaux, pigeons, écureuils… De même, les perruches adorent se nourrir de bourgeons d’arbres au printemps.
Les spécialistes s’accordent pourtant à dire qu’elles ne présentent pour l’instant pas de danger pour la biodiversité locale.
Avec une population qui présente croissance établie aujourd’hui à environ 20%, on serait pourtant en droit de se poser la question. Si ce n’est maintenant, en tous cas dans les années qui viennent.
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*source LPO.
Image par Denis Doukhan de Pixabay
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