Peut-être est-ce aussi dû au fait que j’ai vécu longtemps en province et que tous les matins, avant d’aller travailler, je prenais le temps de siroter un café en lisant dans le journal les actus et les affaires locales. C’était aussi l’occasion de discuter avec les copains du coin, avec les commerçants, les restaurateurs… Nous échangions, nous parlions de choses et d’autres souvent sans importance : nous créions un lien.
Ce genre de lien qui fait d’un pâté de maison un quartier, qui fait d’un quartier une société.
Peut-être est-ce dû aux confinements qui m’ont fait ressentir cruellement le fait que les liens étaient distendus dans mon quartier, mais surtout que ces mêmes liens ne demandaient qu’à se retisser, plus forts et plus serrés encore.
On dit que Paris est un ensemble de villages. C’est encore plus vrai pour le quinzième arrondissement et ses anciens villages comme Vaugirard, Garanella ou encore le lieu dit de Javetz qui deviendra plus tard Javel.
En créant le Petit Quinzième, j’ai voulu donné un petit journal à ce quinzième arrondissement.
Un petit journal qui a pour ambition de vous informer mais aussi de vous mettre en relation les uns les autres.
Alors n’hésitez pas au pied des articles que je publie, à commenter, enrichir, questionner mes mots.
Ce magazine va s’enrichir chaque semaine de nouveaux articles. Afin de soutenir Le Petit Quinzième et de ne manquer aucun article, n’hésitez pas à vous abonner gratuitement juste ici.
Bonne lecture et à très vite dans les rues du quinzième.
Jeff.
Pourquoi le Petit Quinzième ?
